Une éthique dans la bloggosphère … vous riez?

« Une éthique dans la bloggosphère … vous riez? »

Il y a quelques mois, En échangeant sur les différences de traitement de l’information entre les journalistes de la presse écrite traditionnelle et l’information fournie par les blogs, cette phrase m’avait fait sortir de mes gonds, car je pensais que les bloggeurs professionnels avaient un semblant de moralité. L’actualité de ces derniers mois montre que je me suis trompée. La création du groupe « Pour une éthique dans la bloggopshère » est en réaction avec un virus qui prend certains celui du ‘forward’ et du ‘post’ compulsifs.

« L’actualité récente nous conduit à nous questionner sur l’éthique des bloggeurs; lorsque les fonctions « forward » et « post » alimentent et contribuent à une véritable lapidation informationnelle, un véritable viol collectif… »

En rédigeant ces phrases avec Fadhila Brahimi en réaction à des faits divers qui brisent les vies d’hommes et de femmes victimes de corbeaux, de collectivités qui veulent voir, se targuer dêtre les premiers à diffuser l’info.

Orange buzzEn effet, l’affaire Laure Manaudou ne doit pas nous aveugler sur des drames vécus par des inconnus à une échelle locale. Qui se souvient des prénoms de ces filles victimes de viols en réunion filmés et diffusés sur des blogs? Qui se souvient du nom de cet homme victime d’une véritable campagne de diffamation sur ses préférences pour les plus jeunes?

J’entendais à la radio, ces témoignages de parents, d’adultes dont la vie a été boulversée, brisée par le relais sans fin de la diffusion de documents numériques personnels ou par la diffusion de données personnelles à des sites spécialisés: vous en conviendrez qu’ici le mot « viralité » prend un autre sens, celui de virus mortel.

Pourquoi certains bloggeurs en arrivent-ils là?

  1. Je considère que c’est un sujet, donc je publie un message illustré: tout le monde en parle, donc je considère que c’est un sujet à ne pas râter i.e l’audience, le rating, google, mes stats …
  2. Je n’en parle pas, mais je prononce les mots (billet + tags) quand même : l’audience, le rating, google, mes stats …
  3. Je ne fais rien : je reste centré sur mon sujet.

Les statistiques du web parlent: 2% de contributeurs pour 98% de lecteurs. Il temps de faire bouger les choses.

Poto Mitan

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Sandrine Joseph is a digital communications, social medias strategist and practionner. She is also a Diversity advocate. She is the editor of PotoMitan blog that promotes women in corporations.

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